La production Française est aujourd’hui noyée dans une logique de marché.
Les pièges du formatage et la politique de rentabilité à court terme des compagnies phonographiques (essentiellement étrangères en France) engendrent la promotion de productions à obsolescence rapide plutôt que l’élaboration prospective de la carrière d’artistes. L’ensemble des professions musicales est mené par le marketing et non plus par les compétences artistiques qui, dans le passé, avaient permis de survoler l’espace-temps et les caprices des modes.
Devant ce système implacable, les artistes se replient vers l’autoproduction, les enregistrements domestiques par ordinateur et des diffusions par Internet. La réalisation musicale et sonore de ces réalisations semi-amateurs (semi-professionnelles ?), faute d’expérience, de qualification et de vrais équipements, entraîne davantage une régression qu’un progrès.
Par ricochet et sans exagération, cet échec contamine les dynamismes sociaux et économiques, dégradant ainsi l’image de la France dans la Communauté Européenne et Internationale.